Déjà deux jours dans la cité de Rio. Je n’ai pas encore vu les sites touristiques que la ville propose, mais déjà d’énormes remises en question et d’émerveillement à la fois. J’ai l’impression que Rio doit se vivre et se ressentir, c’est une ville à mille à l’heure qui ne demande qu’à être découverte.


Quand je dis qu’on passe de l’émerveillement au questionnement, ou inversement, c’est qu’en me baladant dans les favelas, je me demandais comment le gouvernement faisait pour laisser ces gens dans la misère la plus totale. Et pourtant, l’émerveillement vient du fait que ces gens sont heureux de cette façon et que cela n’enlève rien à leur chaleur naturelle, à leur gentillesse qui irradie de toute part.

Finalement, les a priori que l’on peut avoir sur ce pays – même si cela ne fait que deux jours que je suis ici – sont juste créés par une peur que nous avons nous même immiscer dans nos esprits. Preuve en est, deux petites filles des favelas se sont cachés lorsque j’ai sorti mon appareil photo. Elles souriaient, certes, mais qui a le plus peur de l’autre, finalement ? Je regrette aujourd’hui d’avoir eu des a priori, tant les gens ici vous donnent beaucoup, grâce à une simple accolade ou un sourire. Rio est une ville chaleureuse, Rio est une ville vibrante et je vous invite vivement à la découvrir !





MIAM la cocoverde !